Quand on parle d’un concept intéressant… ESB et vieillissement sauvage sauront nous la faire choisir dans les nouveautés du moment.
La cote OO : B
Parce que c’est la traversée de la manche direction continentale en sens unique, mais sans contredit une belle croisière.
Se versant presque comme un vin d’orge très épaisse et dotée d’une couleur brune rougée très opaque, on ne sait vraiment plus où se diriger lorsque l’on fait face (ou nez) au profond funky du nez où le malt ne se démarque que par son caramel. La bouche est encore plus sauvage et il est facile de croire que la ESB ne servait que de base plutôt que de destination. On tombe donc dans les cerises, le rance, le foin un peu trop jaune et toujours le côté syrupeux du visuel qui revient hanter le bout de la langue. La finale est dans le même ton mais accompagné d’un poivre noir qui rend le tout plus sec, toujours sans donner le moindre signe de son inspiration anglaise.
Très certainement le marché visé est celui de l’amateur de brett, j’aurais donc de la misère à la servir à un anglais qui ne veut pas sortir des sentiers battus.