L’Oxymore Rousse Irlandaise 5.1%

oxriLa cote OO : B

Comme disait Fidèle Lachance, Fidélité!

Au visuel belle et bien rousse, mais assez transparente, ce qui était un peu annonciateur d’un nez un peu malté, un peu cuivré, à peine teintée de caramel mais qui en respirant prend de la force pour finir par bien plaire.  Même chose en bouche : d’abord trop douce, en attendant au-delà des 20 secondes le caractère bien malté de cette rousse se présente enfin, accompagné de caramel léger qui colle sous la langue.  Plutôt monocorde, mais très correcte dans le rayon « grand classique exploité avec sobriété », puisqu’une rousse est souvent de mise dans l’arsenal de base d’une micro de région.

Emporium Dr. Who Rousse Irlandaise 5%

emp_sept19_2La cote OO : B-

Parce que l’austérité peut avoir autant de mal que de bien.

Rousse fonçée oui!  Remplie de malt aussi.  S’il existe un milieu entre Belfast et Munich, on l’a trouvé.  Sur la langue toutefois on se retrouve avec un liquide plutôt peu bavard et à développement limité.  La finale voit l’orge reprendre le dessus.  Légère déception après un nez aussi intense, mais la force du grain de la finale est juste assez soutenue pour en faire une bière qui sort de l’anonymat… sans pour autant que l’on s’en rappelle très longtemps.

La Korrigane Ruby Banshee Irish Red Ale 5.8%

korrigane_juillet2019La cote OO : B-

Parce 10 cc de lupuline stat!

« Brunisation » : entre sucre et torréfaction du grain, donc assez neutre et légèrement maltée.  En bouche par contre le malt colle vraiment mais s’arrête aux dents, alors que la finale est trop tranquille et portée par un sentiment de bière correcte mais pas suffisamment présente.  Peut-être que l’amertume aurait être plus pousser pour la ravigoter?

La Shed L’Enjôleuse Irish Ale 5% 12 IBUs

shed2La cote OO : C+

Parce que à la revoyure.

On niaise pas avec le grain dans cette irish bien maltée mais pas trop caramélisée.  L’amertume semble contrôlée mais bien présente, mais un peu à l’image de leur Domagaya, on suspecte quelque chose qu’on aimerait bien mettre sur la faute des nouvelles lignes de fûts.  On se dit donc qu’il faudra revisiter pour être fixé, mais ce n’est pas avec peur – et encore moins avec dégoût – qu’on y retrempera les lèvres.