Pub Brewski Brew Cake Cheesecake Sour Framboise & Framboise Noire 5.2%

Cote OO : C+

Très juicy.  Pas assez « beery ».

Même la mousse crie smoothie!  Le reste c’est de framboise rouge et noire au carré ou au cube, puis en bouche oui c’est une smoothie, assez sucrée mais l’alcool est simplement trop absente et on croirait à un simple punch au fruit.  Finale de framboise toujours au cube, sans houblon, à peine de grain et encore moins d’aftertaste.  À l’exception d’un léger picotement sur le bout de la langue, un bon smoothie mais pas de bière en papilles.

Brasseurs sur Demande Sour Fuzz Pêche Framboise 4.5%

Cote OO : B-

C’est la bière qui est fuzzy, pas le fruit.

Cannette éclatée, bière éclatée?  Ou bien jus éclaté?   Pas de doute qu’on se dirige directement dans le fruit avec la pêche et la framboise qui font très, très bon ménage mais qui éclipsent aussi toute trace de bière potentielle.  Malheureusement, la framboise s’empare de l’expérience gustative et ne laisse que la pêche flotter sur le dessus, et en emportant même l’aspect sûr de la bière.  Certes, pour une bière « jus de fruits » on peut être satisfait mais pour une bière bière, on va demander la prochaine s’il-vous-plait.

Le Naufrageur Santa Frambuesa Imperial Berliner Weisse Framboise 7%

nsfBlanche à la framboise? Ouan.  Sûre à la framboise? Ok.  Imperial Berliner Weisse Framboise?  Je suis certainement intéressé. 

La cote : B-

Muscles chétifs mais bonne colonne vertébrale.

Framboise et framboise, je ne peux pas dire que je suis emporté par le fruit de cette berliner weisse qui semble tellement prévisible.  L’arrivée se veut joyeusement lourde, avec du blé qui se sent sans se gouter.  Pour la finale, on rentre plus profondément dans la fraise et si elle est un peu rectiligne sur le fruit, elle es tbien texturée de céréale et surtout bien sèche.  Et bien qu’elle ne fait pas ses 7% on sent que c’est une sûre à la framboise qui dépasse légèrement ses congénères.  Pas certain que je ferais un si gros détour, mais en matière de bière à la framboise il se fait très facilement moins intéressant.

Saint-Houblon Série Imperial Stout Framboise Rubus 8.5%

shisfrLa cote OO : B+

Gâteau au choco pour ceux qui n’aime pas le gâteau au choco.

Café crème et framboise bien mûre au menu pour cette stout qui me semble parfaite pour un froid matin de printemps.  La mousse est peu généreuse alors on a rapidement droit à plus de framboise, alors le goût fera davantage foi pour le tout.  La bouche est bien amer de grain presque brûlé et la framboise n’y survient que presque pas, tandis qu’une fois en gorge c’est du gros gâteau forêt noir bien « cerisé ».  Il semble assez facile de faire de la blanche à la framboise, mais avec cette stout on peut convenir que se creuser la tête un tantinet plus est payant parfois.

La Korrigane Saison framboise et agrume (cask)

korrigane_juillet2019_2La cote OO : B+

Parce que plus de fruits peut vouloir dire moins de fruit.

Belle couleur : bien orangée, le visuel indique peut-être un bon apport au niveau des agrumes, ce que le nez confirme… est-ce qu’à ce point on pourrait la qualifier de bière, plus ou moins.  On l’attaque donc comme une boisson d’été pour y trouver une bière (si c’est le bon terme) beaucoup plus variée et un peu mieux balancée : l’agrume sort d’abord puis la framboise, un peu de sapin et enfin les fruits s’annulent et laisse le blé sortir.  D’accord, ça reste avant tout un trip de fruits, le genre à boire en groupe pour y découvrir toutes les saveurs.  Addictive.

Maltstrom Jour de Fête au village des couleurs Bière sûre Hibscus Framboise et cassis 4.8%

maltstrom1La cote OO : B+

Parce que le party peut lever mais sans trop de décibels.

C’est la fête mais plus champêtre que beuverie, avec les lactobaciles qui me font penser à l’Islandaise Olvishölt grâce au nez de yogourt.  Bien fruitée en bouche, si l’on doit mettre des fruits dans la bière c’est de cette manière que j’aime les voir apparaître, bien accompagnés par les micro-organismes.  Pour amateur de sour, parfaite pour l’été.

La Barberie Cinquième Blanche sûre Fraise Framboise (bue au Griendel) 6.5%

g_dec2018r1Quoi?  Encore?

Bien oui, une autre bière aux fruits de la Barberie où l’on a envoyé la subtilité par-dessus le viaduc.  C’est donc une alliance fraise-framboise en version sirop épais et pas beaucoup de bière sur lauqelle s’appuyer.  On y goute tout de même, presque par défi, et c’est du fruit zéro retenu dans un liquide à la limite du visqueux.  La finale n’est qu’une suite de l’expérience et n’amène rien de neuf.

La cote OO : D+

Parce que c’est une belle démonstration : quand une bière amène la même chose au nez qu’en bouche qu’en finale il s’agit d’une bière pour caler et non pour déguster.

Ölvisholt (Selfoss Islande) Skyr Framboise collabo TBB Raspberry Sour 5.5%

olvi3Skyr : yogourt islandais qui dans les faits est un fromage grâce à ses levures, malgré une texture à l’instar du yogourt grec (si vous voulez, il est disponible en épicerie québécoise).  Donc, si ce Skyr se faisait en forme liquide, on aurait ici la bonne couleur et le bon olfactif, malgré une légère odeur d’eau de ferme. Le petit côté skyr est plutôt subtil en bouche et fait davantage penser à une bière de fruits, spécialement avec la finale de liqueur aux fraises un peu trop poussé.

La cote : B-

Parce que le concept est bon, mais un peu trop poussé.  C’est comme de la lingerie, la subtilité est souvent le meilleur truc.

olvi_card

A la fut QV10 aux petits fruits vieillie en fut de chêne fermentation sauvage (framboises, griottes, bleuets et fraises) 5.5%

alfqv10Avec sa couleur hyper opaque et sa recette de 4 fruits on peut se poser « une bière trop fruitée c’est comment? » sans même l’avoir sentie. Au nez ce n’est pas de la liqueur aux fraises mais du jus heureusement arrondie par la vanille du fût et le funk des levures.  Pour le goût on a un mélange excessif de fraises, de framboises et de griottes (exit le bleuet) qui dissimule la fermentation mais la finale est beaucoup, beaucoup mieux dosée avec l’acidité du fruit et de la fermentation qui s’unissent pour laisser passer juste ce qu’il faut de fruit.  Un peu courte (ce n’est pas le but probablement) mais un peu dans le même style je préfère de beaucoup la simplicité de la Rouge de Mékinac.  S’il y a quelque chose de négatif je l’aurai préférée en version plus âgé (en barrique) alors je devrai l’essayer en version plus âgée (,en bouteille en cellier).

La cote OO : B+

Parce que la finale,la finale et encore la finale.  Et parce qu’il faut évidemment les aimer fruitée, mais parce que ceux-ci sont très bien contrôles en sortie.

Une bataille de fruits : Unibroue VS Simple Malt

Dernières belles journées d’été pour la terrasse en bord de Fleuve en belle compagnie.  On regarde la carte, et on se laisse inspirer par le soleil en prenant deux bières à base de fruits.  Comment se mesurent-elles l’un et l’autre?  Voyons…

fruitsUnibroue Éphémère Fraise-rhubarbe 5.5%

À l’images des autres Éphémères de la mythique Unibroue, c’est une base de bière assez sèche démontrant peu de blé qui présente une fraise beaucoup plus volubile que sa sœur rhubarbe.  Encore plus sèche en bouche la rhubarbe ajoute son grain d’acidité sans mettre trop de saveur, avant une finale plus ronde, en restant loin de la tarte aux deux fruits.  Pas la meilleure des Éphémères, mais une bière correcte d’été.

La côte OO : B-

Simple Malt Sorbet Berliner aux framboises 3.5%

Précédée par un nez gêné de crème glacée à la fraise des plus sexy, la bouche est encore plus parfumée et ronde, avec un grain qui semble assez loin.  Pour la finale, c’est de la super framboise qui ne fait ni sirop ni trop sucrée, mais c’est un peu trop rectiligne dans la mesure où le liquide s’apparente à un jus de fruit où l’on pourrait s’attendre à croquer des pépins de framboises.  Trop loin comme berliner weisse ou ne subsite que le fruit, ce n’est pas une mauvaise boisson en autant qu’on ne recherche pas une bière mais bien un jeu.

La cote OO : B-

Donc qui gagne entre les deux?  Ni l’une ni l’autre, Unibroue manquant de fruit tandis que Simple Malt en présente trop.    On concluera donc que le gagnant est le buveur à la recherche d’un éclat d’été dans le verre.